L’été. Les rythmes, les saisons, l’écliptique.
Depuis toujours, le rythme, le cycle des saisons inspirent des poèmes et des mélodies aux artistes. On a qu’à songer aux mythes Grecs et aux 4 saisons de Vivaldi. Les contes et légendes des anciens témoignent aussi d’une richesse et sagesse ancestrale pour rendre hommage à la magie sous-jacente des états d’âme de Gaïa.
À l’image de nos propres émotions, cycles circadiens et saisons intérieures, la musique de Mère Nature semble suivre une partition savamment orchestrée.
Que l’on se penche sur la plus petite des cellules, ou même une particule subatomique, que l’on observe les étoiles ou s’émerveille devant l’ascension poétique du Soleil, tout semble magistralement mis en avant pour encourager ce mouvement sensible semblable à un soupir, à la fois doux et mystérieux : le battement du cœur de la vie.
Et la vie, qui est mariée au Soleil, est à son apogée, en ce jour du Solstice.
Terre mère fait son plein de lumière et d’amour.
L’Ultime victoire du jour envers la nuit, avant que l’obscurité reprenne ses droits.
Ce que nous, Hommes ‘’Modernes’’ tenons pour acquis, comme le temps et la sagesse de la Nature, nos ancêtres soulignaient et rendaient hommage à chaque mouvement, à chaque respiration, élan, et pulsion de vie de la Nature.
Stonehenge en est un exemple parmi d’autres.
À l’aube du solstice, le Soleil éclaire ce monument sacré d’une façon particulière, révélant le savoir des Anciens.
Aussi, Voilà d’où viennent les fameux feux de la St-Jean !
Les celtes célébraient la fête de Litha ( qui veut dire lumière) ,
et afin de vénérer le soleil, lui rendaient hommage en allumant des feux géants. L’église chrétienne, dans son désir d’abolir les rites païens ont ensuite supplanter cette célébration du solstice par celle de la St-Jean, le 24 juin, et a aussi bâtit des temples et églises sur les lieux où avant avaient lieu les rituels de Litha. Quand on y pense, il y a tout de même un lien entre la St-Jean et Litha.
Litha étant la fête de la lumière, et Jean Baptiste, qui en offrant la bénédiction aux gens qui venaient à lui, faisait descendre en eux le St-Esprit, afin d'éclairer et illuminer leur âme. Dans les 2 cas, la lumière se fraie un chemin.
Aussi, Il est quand même intéressant de voir qu’aujourd’hui, on fête encore la St-Jean ( au lieu de Litha), et Noël ( auparavant la fête Celte de Yul , pour le solstice d’hiver ) ,
Par habitude et tradition, plus que par dévotion.
Les traditions sont fortes, et bien que leur sens sacré se soit quelque peu dilué, cela nous permet toujours de nous rassembler et connecter les uns avec les autres.
L’Héritage culturel est encore là, avec ses clés et symboles mystiques,
Pour ceux et celles qui s’y intéressent le moindrement et ont cette curiosité poussant à dévoiler et déchiffrer les codes.
Joyeuse Litha et St-Jean, chers ami(e)s !
Que le Soleil éclaire votre chemin et vous baigne de joie et d’allégresse,
Encourageant les semences de l’abondance et du succès à pousser vers de nouveaux sommets insoupçonnés !
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